mordus d’immobilier | l’art de devenir la solution dans vos transactions immobilières un autre exemple de type «farming» . un collègue investisseur me racontait qu’en prenant une marche, durant un après-midi d’hiver dans son secteur de prédilection, après une grosse bordée de neige, il passa devant un multiplex où un homme pelle- tait la neige de l’entrée en maugréant… le collègue en question avait même pu déceler quelques sacres au passage. il lui dit : «monsieur, quelque chose ne va pas, vous ne vous sentez pas bien?» l’homme lui répondit : «oui ç’t’affaire, c’est mon dernier immeuble et je ne sais pas pour- quoi je le garde, il m’empêche de partir en floride durant l’hiver!» il n’en fallait pas plus au collègue pour lui présenter une offre d’achat de gré à gré quelques jours plus tard, offre qui a été acceptée rapide- ment compte tenu de l’«écoeurantite» de ce propriétaire qui a pu terminer sa saison hivernale sous les palmiers. la base pour reconnaître ces situations est avant tout de bien connaître son secteur. l’art d’approcher les gens sans gêne par ailleurs, pour revenir aux exemples ci-haut, combien d’entre nous possédons cette curiosité, cette capacité d’aborder des gens, de se mettre en contact avec eux en ne partant parfois de rien? et bien rassurez-vous, ça se travaille et ça se cultive. pas à l’aise? mettez-vous en situation où vous devez aller de l’avant vers les gens. par exemple, faites du bénévolat dans des endroits publics, prenez la parole plus souvent à votre travail, donnez-vous le déi d’aborder des 16 02 mordus d’immobilier inconnus, etc. l’art de prospecter, de se lier avec les autres, de savoir demander, demeure le nerf de la guerre, même dans notre société ultra-techno. un excellent livre à ce sujet est sans aucun doute le classique de dale carnegie, «comment se faire des amis». ne vous iez pas au titre et allez acheter ce livre. l’un des meilleurs investissements que vous ferez dans votre vie. comme je le répète souvent lors de mes accompagnements immobiliers avec le club d’investisseurs immobiliers du québec, il vient un temps où il faut savoir lâcher son ordinateur pour se mettre dans l’action : visites d’immeubles, dépôt d’offres d’achat, rencontres avec les vendeurs, etc. en matière de prospec- tion pure, on fait référence à l’envoi de lettres, l’utilisation de sites comme jlr ou monprospecteur, appeler lorsqu’on voit un logement à louer dans son secteur, etc. bref, sortir des sentiers battus. il existe de nombreux propriétaires qui ne deman- dent qu’à être prospectés de la bonne manière. par ailleurs, est-ce qu’une propriété déjà sur le marché, à vendre sur le web, peut s’avérer une aubaine (centris, duproprio, lespacs, kijiji, etc.)? oui, c’est une avenue possible… mais plus rare. il faut alors rechercher des contextes favorables : immeuble qui traîne sur le marché depuis de longs mois, parfois brûlé par un prix de départ excessif, loyers trop bas pour le secteur, potentiel rapide d’augmentation des revenus ou de baisse de dépenses d’opérations, immeuble apparte- nant à un même propriétaire depuis plusieurs années - tel que vériié sur le registre foncier du québec en ligne - ce qui peut démon- trer une plus grande lexibilité sur un prix d’achat, etc.